Thérapies

LE BILAN

Le bilan est le premier contact avec le praticien. Il s’appuie sur une évaluation personnalisée en rapport avec une problématique existentielle ou identitaire.
Réalisé en une séance, il permet de discerner certains aspects problématiques (relationnels, conjugaux, amicaux, familiaux…). Ces difficultés peuvent être ensuite déconstruites, voire réparées – via un travail psychothérapeutique et/ou thérapeutique approfondi et ciblé. La séance initiale de bilan peut être aussi une aide ou conseil ponctuel préliminaire dans le cadre d’une recommandation objective de l’analyste face à une difficulté bien précise.

LES DIFFÉRENTS CADRES ANALYTIQUES ET PSYCHOTHÉRAPIQUES

La psychothérapie d’inspiration psychanalytique ou P.I.P. C’est le cadre le plus courant où se joue l’interactivité dynamique entre l’analyste et la personne en souffrance ou en recherche – sous-tendu par un travail actif d’individuation, d’actualisation identitaire et de recherche historique transgénérationnelle pour le consultant. Cette thérapie est basée sur l’émotionnel, ou le ressenti, relié au cognitif ou à la pensée. Ce cadre flexible, est généralement corrélé aux possibilités de chacun par un ajustement du nombre de séances mensuelles (de 1 à 4 séances par mois d’une heure environ) et en fonction des capacités d’implication (transfert). Ainsi la personne peut être guidée et/ou aidée de manière souple dans les moments de grandes difficultés de l’existence où règne confusion et anxiété – entraînant des troubles émotionnels intenses, une perte de l’estime de soi (dévalorisation), un sentiment de vide endogène, des flottements existentiels crisogènes et/ou déprimogènes, des problèmes psychosomatiques récurrents, diverses dépendances et autres addictions toxiques (alcoolisme, toxicomanies, alternance « anorexie-boulimie »…), conflits familiaux, en couple, etc.

La psychanalyse classique ou cure-type. C’est l’actualisation de l’identité – via un approfondissement historique transgénérationnelle et structural de l’ensemble de la personnalité. Ici, les transferts et contre-transferts sont peu, voire pas atténués.

La thérapie brève. C’est une actualisation et une régulation liée à une problématique spécifique.

Ces différents cadres concernent des personnes souhaitant s’impliquer intentionnellement dans une remise en question voulue à la fois personnelle, structurale et souvent existentielle. Mise en place de façon adaptative et à la demande de chacun, le travail psychothérapique vise à retrouver chez la personne une identité émotionnelle plus intégrée et plus équilibrée au niveau du Self ou Soi, en interaction consciente et adaptée avec les réalités sociales et existentielles de celui-ci (tempérances de l’ego, renoncements salvateurs à certaines addictions ou à certains comportements pathogènes…).